Il y a déjà tant et tant d'articles à propos du sevrage ! Nous allons vous éclairer sur une vision plus poussée et plus précise de « sevrer, comment et à quel âge ».
Cinq, huit, onze, ou seize semaines, tout cela dépendra du phénotype de la mère, des conditions d'élevage ou encore de l'utilisation future du chiot.
Pour ce cours-ci, comme pour beaucoup d'autres, nous allons couper le cou aux idées reçues et véhiculées par des personnes qui n'ont que très peu eu à faire à du servage. Avoir assisté à plus de 3000 sevrages nous permet de décomposer dans les détails : le bon âge, pour le bon chiot et pour la bonne personne.
Nous allons différencier le sevrage physiologique du sevrage psychologique, le premier se faisant plus tôt que le second.
Lorsque l'on dit que le chiot est sevré trop tôt, ce n'est pas exact puisqu'effectivement, quand la mère décède le chiot sera sevré dés le premier jour de sa vie.
Si d'aventure on doit nourrir artificiellement le chiot il faudra aussi et bien plus encore le nourrir des bonnes stimulations dés le premier jour.
Donc cette idée reçue qui dit que le chien est sevré trop tôt n'est pas la réalité, il ne sera pas sevré trop tôt mais plutôt mal sevré sans avoir les stimulations nécessaires à sa croissance psychologique.
A contrario, laisser le chiot trop longtemps avec une mère ayant trop d'anxiété et/ou d'agressivité, donnerait le résultat d'un très mauvais mimétisme et serait relativement catastrophique.
Un bon schéma de sevrage psychologique va donner au chien une bonne homéostasie qui lui sera nécessaire tout le restant de sa vie.
Les chiens qui font un travail à un très haut niveau ont d'office bénéficiés d'un sevrage ajusté à leur métier futur.
N.B. : Ce que vous lisez sur cette page n’est qu’une ébauche de ce que nous allons étudier dans ce cours. Le sujet sera évidemment exploré de manière beaucoup plus large et approfondie que dans cette introduction.
